35

ans d’existence

5 000

salariés

736

m€ de ca contributif en 2021

100

% de taux de satisfaction

Séché environnement nous raconte

L’enjeu du reporting

« Séché Environnement a mis en place un reporting extra-financier sur la France depuis plusieurs années. L’entreprise a souhaité étendre le domaine de la collecte à ses 15 entités dans 15 pays. »

Silvia BONILLA
Responsable Développement Durable International

Quel était le plus gros challenge de ce changement d’échelle ?


C’était effectivement un gros challenge et une forte évolution d’intégrer les entités à l’international. Le premier challenge était de s’assurer que si on ne parlait évidemment pas tous la même langue, on parlait bien tous le même langage. Il fallait s’assurer qu’on comprenait tous la même chose avec les indicateurs qu’on avait sélectionnés.

La collecte des données est aussi un défi. Il y a de nouvelles données qui apparaissent quand la société évolue, les demandes sont différentes, il faut être mature pour savoir où collecter la donnée.

Comment avez-vous procédé ?


On n’a pas sélectionné tous les indicateurs du reporting français en même temps. On en a choisi quelques-uns et au fur et à mesure, on a évolué. On a créé des définitions dans lesquelles tout le monde puisse s’identifier. Puis on a fait tout un exercice de sensibilisation, explication et responsabilisation de la data.

On a parlé aux directeurs de sites comme aux personnes qui collectent la donnée pour leur expliquer en quoi la data est importante, quels sont ses impacts. Et comme Séché est une entreprise cotée en bourse, certaines informations ont de vraies implications. Il a donc fallu mettre en place des outils pour fiabiliser la data, et c’est dans ce cadre que nous travaillons avec Tennaxia. Cela permet de donner de la clarté et de la transparence à la méthodologie qu’on utilise. Il y a une traçabilité de la donnée et toutes nos extra-financières sont auditées par un Commissaire aux Comptes. 

Ce changement a-t-il permis de créer des opportunités ?


Oui, on a vécu ce changement comme une énorme opportunité. Cela nous a permis de répondre à nos obligations de reporting, mais cela a aussi permis de créer du lien auprès des nouvelles installations à travers l’exigence environnementale. Maintenant, quand on parle des enjeux climatiques, de l’économie circulaire, des rejets d’eau, des rejets d’air, de la protection et de la préservation de la biodiversité… On a des chiffres derrière toutes ces grandes valeurs qui peuvent parfois paraître abstraites. 

Cela nous permet aussi de créer des plans d’action ambitieux et d’être dans l’amélioration continue parce que quand un nouvel indicateur arrive, soit par une évolution réglementaire ou une attente sociétale, on est dans la capacité de faire évoluer notre reporting. Cela demande de la maturité et de la flexibilité pour s’adapter.

Que vous a permis le fait d’avoir des données extra-financières fiables et robustes ?

Je dirais trois choses principalement :

Structuration

Les pratiques évoluent le fait d’avoir des données fiables nous permet d’être plus structuré, et donc aussi de donner plus de confiance à la banque. 

Levier

Cela a permis de mobiliser la direction et les équipes.

Adaptation

On doit s’adapter sans cesse aux nouvelles demandes pour attirer de nouveaux talents, de nouveaux financements, de nouvelles technologies ou pratiques.